Le nationalisme triomphant de 1914 a conduit chaque peuple en situation de supériorité raciale, morale et intellectuelle et nécessairement à l'affrontement.
La Grande Guerre a tué environ 18 millions d’hommes. Aux morts se sont ajoutés un nombre immense de blessés et de mutilés, la “surmortalité” des populations civiles et le déficit de la natalité. Les destructions matérielles ont été considérables en France, en Belgique, en Italie et dans les territoires de l'ancien Empire russe. L'Angleterre a perdu une part notable de sa flotte de commerce (7.800.000 tonnes). L'appauvrissement des belligérants provient uniquement des productions militaires. La guerre a fait perdre à la France l'équivalent de onze années d'investissement. La brutale démobilisation des soldats provoqua un grave problème de reclassement sur le marché du travail. Et pourtant, cela n’a pas servi de leçon à l’humanité !
1917-1922 : guerre civile russe
1927 : guerre civile chinoise
1939-1945 : seconde Grande Guerre mondiale (60 millions de morts)
À partir de 1948 se succèdent 7 conflits israélo-arabes.
1954-1962 : guerre d'Algérie
À partir de 1956 en Afrique : guerres civiles au Congo belge (1960), l’Algérie (1962), le Mozambique (1975), la Guinée-Bissau (1975), l’Angola (1975), le Zimbabwe (1980), le Soudan (de 1956 à 1972, puis de 1983 à nos jours)
1963-1975 : guerre du Vietnam
1975-1990 : guerre du Liban
1979-1989 : guerre en Afghanistan
1980-1988 : guerre Irak-Iran
1992 : guerre en Bosnie-Herzégovine
1994 : génocide 800 000 Rwandais massacrés par des Hutus
2011-2017 : guerre civile libyenne et syrienne
2012-2017 : guerre civile Centrafrique
2013-2017 : guerre civile irakienne
En 2018 dix foyers majeurs entraînent son lot de cadavres : Afghanistan, Turquie, Syrie, Birmanie, Yémen, Soudan, Ukraine, Mexique, Congo, Sahel et bassin du Tchad...
L'Europe, en tant que projet politique, est née de la détestation de la guerre. Pourtant la montée inquiétante du populisme ne nous protège plus d’un nouveau conflit tant que les élites manipuleront les opinions.
Et, pour parodier notre cicérone si fort à raconter "l’histoire" qu’il n’a jamais vécue : "L'histoire est une lanterne accrochée dans le dos des hommes et qui n'éclaire que le chemin parcouru… Le chemin que nous avons devant nous est toujours dans l'ombre" (Confucius)
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