Documentaire informatif extrait de notre-planete.info
Selon le rapport du 10 février 2020 de l'Imperial College London une personne contaminée en infecte environ 2,6 (fourchette 1,5 - 3,5) et porte le virus pendant environ 20 jours.
- L'analyse la plus complète sur les personnes les plus à risque a été publiée fin février par les autorités chinoises puis dans la revue médicale américaine Jama. Ses principales conclusions - pour la Chine - sont les suivantes :
- le taux de mortalité est d'environ 2,3 % ;
- aucun décès n'est à déplorer parmi les enfants de moins de 10 ans ;
- jusqu'à 39 ans, le taux de mortalité reste très bas, à 0,2%, puis passe à 0,4% chez les quadragénaires, 1,3% chez les 50-59 ans, 3,6% chez les 60-69 ans et 8% chez les 70-79 ans ;
- Les personnes âgées de plus de 80 ans sont les plus à risque avec un taux de mortalité de 14,8 % ;
- les hommes meurent davantage que les femmes : 63,8 % des décès ;
Le taux de mortalité augmente chez les patients atteints de maladie respiratoire (insuffisance respiratoire, asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive...), maladie cardio-vasculaire (insuffisance cardiaque, antécédent d'AVC ou d'infarctus...), chez les personnes diabétiques, avec de l'hypertension ou un cancer.
Les fumeurs courent davantage de risques : selon le Pr Bertrand Dautzenberg, secrétaire général de l’Alliance contre le tabac, sur la base des informations publiées début mars 2020 dans le New England Journal of Medicine à partir de données chinoises : "Il n’y a pas de certitude sur le risque accru pour les fumeurs de contracter le virus, faute de données en la matière, même si c’est ultraprobable. On le saura peut-être dans un an. En revanche, une fois contracté, le risque pour eux de développer une forme sévère est augmenté de 50%, et même de 130% pour la forme très sévère, soit quasi mortelle."
En Belgique, le virus touche des populations plus jeunes : près d'une centaine d'enfants sont touchés, alors que les enfants étaient jusqu'alors considérés comme des porteurs sains (Bulletin épidémiologique de l'institut de santé publique Sciensano du 23 mars 2020 - PDF)
En outre, la tranche d'âge la plus touchée concerne les 40-49 ans.
Une étude médicale publiée le 19 mars 2020 dans The Lancet révèle que "La charge virale moyenne des cas graves était environ 60 fois plus élevée que celle des cas bénins, ce qui suggère qu'une charge virale plus élevée pourrait être associée à des résultats cliniques graves". En d'autres termes, plus nous sommes en contact avec le virus de manière continuelle et plus nous courons de risque de complications sévères.
Quels sont les symptômes d'une infection au Covid-19 ?
Nous pouvons tout à fait être porteur du virus sans développer de symptômes, mais dans le pire de cas, cela peut se manifester par une pneumonie grave entraînant une défaillance organique et la mort. Heureusement, "La plupart des personnes infectées par le virus COVID-19 ont une maladie bénigne et se rétablissent" précise un rapport de l'OMS de fin février 2020 (PDF) qui détaille les symptômes observés chez les personnes contaminées :
Symptôme | Prévalence |
---|---|
Fièvre | 87,9 % |
Toux sèche | 67,7 % |
Fatigue | 38,1 % |
Expectorations | 33,4 % |
Essoufflement | 18,6 % |
Douleurs musculaires ou articulaires | 14,8 % |
Maux de gorge | 13,9 % |
Maux de tête | 13,6 % |
Frissons | 11,4 % |
Nausées ou vomissements | 5 % |
Congestions nasales | 4,8 % |
Diarrhée | 3,7 % |
Crachat de sang | 0,9 % |
Congestion conjonctivale | 0,8 % |
Les symptômes surviennent généralement en moyenne 5 à 6 jours après l'infection, mais la plage va de 1 à 14 jours.
Le coronavirus COVID-19 a t'il déjà muté ?
Oui, ce coronavirus mute régulièrement, il a déjà muté des centaines de fois depuis les premiers cas en Chine.
Les chercheurs ont également constaté que le matériel génétique du COVID-19 présentait de légères variations suivant les pays affectés.
« Le génome du virus continue de muter, et c'est justement ce qui nous permet de suivre sa trajectoire dans différents pays et le long des axes de transmission. Dans notre cas, les échantillons pris sur des patients à Valence diffèrent du virus séquencé à Wuhan par six séquences dans un cas, et par neuf dans les deux autres. C'est normal, presque tous les virus qui ont été séquencés avant ça étaient différents de l'original. Le génome séquencé au Brésil contenait 16 mutations », détaille Fernando Gonzalez, membre du Département de génétique de l’université de Valence dans le quotidien espagnol El Confidencial.
Combien de temps va durer la pandémie de coronavirus ?
La pandémie de COVID-19 ne devrait pas s'arrêter dans quelques semaines mais diminuer pour ressurgir ensuite, par vagues successives.
C'est notamment le point de vue de Lothar Wheeler, président de l’Institut Robert Koch - l'établissement responsable du contrôle et de la lutte contre les maladies en Allemagne. Celui-ci a déclaré, lors d'une conférence de presse, que la pandémie du Covid-19 pourrait durer deux ans : « la pandémie se développe par vagues. C'est ce que nous savons avec certitude. Mais à quelle vitesse vont ces vagues? Et quand cette pandémie infectera-t-elle 60 à 70% de la population mondiale? Cela peut durer des années. Nous partons sur deux ans ».
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