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La langue de bois si chère à nos élus se transforme désormais en « bla-bla-bla » tapageur chez les puissants de ce monde dans une surenchère de promesses intenables à la COP26.
Au Lavandou cette petite musique amuserait le bon peuple habitué aux paroles sans suite, mais à Glasgow elle exaspère le monde prêt à défaire les gouvernances prises en flagrant délit d’inaction.
La palme de la provocation en revient au président brésilien – absent - réclamant une indemnisation internationale contre l’arrêt de la déforestation amazonienne. Malgré un accord de façade de dernière minute entre les Etats Unis et la Chine, cette tentative de rançonnage institutionnel conforte ces derniers à doubler leur production de pétrole ou de charbon; et, pour les Russes, à forer davantage la Sibérie ; tandis que d’autres égotiques se félicitent d’avoir décliné cette convocation scélérate.
Une nouvelle fois les Nations Unies ont tenu à mettre en garde tous les pays de la planète sur la dislocation de la nature et les émissions de CO2 qui pourraient augmenter de 16% si rien ne change d'ici 2030.
« Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (…) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon » (ONU).
Malgré la promesse française de ne plus financer fin 2022 les énergies fossiles à l'étranger rien ne changera dans le monde ! pas plus à Washington qu’à Moscou, Pékin, Bombay… car aussitôt conclus devant les médias les accords sont illico oubliés puisque l’urgence est ailleurs : dominer l'autre.
Quant au plus beau village de France - soumis depuis 1995 au « bla-bla-bla » du Maitre en écologie - il réécrira son histoire, en sa prochaine échéance, du haut de ses clapiers sociaux et des éoliennes qui barreront bientôt son horizon. A la fin du siècle - ou bien avant - la mer submergera la place Reyer pendant qu’au deuxième étage de sa mairie un autre dogmatique Maître déclamera son « bla-bla-bla » écologique à ses fidèles. Ainsi va la vie !
L’Homme irresponsable est au pouvoir de sa finitude tout en revendiquant sa supériorité, chassant de son territoire tout étranger à sa grandeur éphémère. Inexorablement la nature reprendra ses droits sans se soucier des clameurs et prétentions de son exterminateur.
Pourtant dans les écrits sacrés il est enseigné que du désordre doit naitre l’ordre et de l’ego doit apparaitre l’altruisme, pas l’inverse !