Miami ? non… le Lavandou !

Au bilan des week-ends prolongés de mai, la lutte contre le surtourisme commence à montrer son efficacité au Lavandou. Peut-être grâce à une campagne de communication si peu crédible qu’elle détourne finalement les touristes vers d’autres lieux plus attractifs et accessibles en low-cost. 

En revanche, la météo, peu encourageante dans le sud, a eu aussi raison d'une comparaison hasardeuse avec une Floride courtisant les 30° C depuis plusieurs mois et une animation permanente favorisant sa fréquentation touristique toute l'année en hausse de +3,5% en 2023.
En prévision, les 12 plages désertes du Lavandou n’ont pas encore affrontées le pire : la pression des collectivités et l’entente des syndicats d’empêcher 150.000 salariés - à coups de primes déraisonnables - de partir en vacances d’été pendant les J.O. de Paris. Un événement majeur qui va capter entre juillet et septembre 15 millions de visiteurs (dont 3 millions d'étrangers) pour 5 à 10 milliards € de chiffre d'affaires. Une nouvelle qui n’arrange pas le business des professionnels varois qui entrevoient une saison touristique en recul, faute de n’avoir pas su l'anticiper, ne comptant que sur le traditionnel et incertain pic estival de mi-juin à mi-septembre. Cette ambiance morose se ressent déjà sur les saisonniers devenus rares et le peu d’offres d’emplois en CDD sur le littoral varois.
La solution serait de compenser ce prévisible recul par des offres "dernière minute" sur le tourisme de proximité, malgré la hausse du carburant, le racket du stationnement, les taxes de séjour… en attendant la claque fiscale des taxes foncières juste après les vacances !

Cercle d’études Reyer
Emmanuel Moreau