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Pas le choix ! l’absence de liquidités dans les caisses des collectivités va contraindre ces dernières à réduire la voilure. Moins de recrutement, réduction des projets, aides parcimonieuses aux communes, report de travaux programmés…L‘Etat a donné le ton, car la dette plombe partout les comptes, surtout dans les collectivités territoriales, embarquées récemment dans les taux  prohibitifs Dexia et la perte du triple A qui va rendre l’argent plus rare. A l’autre bout, les contribuables ne veulent plus entendre parler d’augmentation fiscale ou de nouveaux équipements publics. Ils sont prêts à quitter les lieux, vendre à perte et s’enfuir du territoire. D’ailleurs nombre d’assujettis de classe moyenne n’ont pas attendu les présidentielles pour se réfugier au  Maroc, Luxembourg, Malte, Suisse, Brésil ou Thaïlande. Pourquoi tant de défiance  envers la politique ? Tout part du constat affligeant que personne ne veut prendre de décisions impopulaires ou s’intéresser à la gestion rebutante des collectivités. Trop compliquée, pas assez rémunérée et beaucoup d’affaires de gros sous amplifiées par les médias. Ensuite, l’ambition et l’impunité des professionnels de la politique rendent tout changement impossible. Depuis 20 ans, les dépassements budgétaires s’additionnent à l’inflation des emplois territoriaux, sans quasiment aucun contrôle. humour-barometre.jpgPourquoi toujours plus de dépenses? Pour séduire les électeurs par des promesses fantaisistes dont la réalisation et les financements s’étalent souvent sur plusieurs générations. Ce modèle économique est désormais refusé par le citoyen de base qui a compris tardivement l’impasse des élus autistes et trop aveuglés par le pouvoir facile. Alors quelles sont les solutions et comment faire le ménage dans les rangs des cigales et des renards? Des voix s’élèvent pour donner une chance aux pieuses méthodes de management et aux nouveaux visages pour organiser la société. Ils s’invitent désormais dans les programmes électoraux. Mais promettre du "sang et des larmes" aux électeurs n’est souvent pas le meilleur argument pour gagner face à la petite musique des illusions d’une vie meilleure en contrepartie d’un bulletin de vote. Chaque élection apporte son lot de tromperies et de crédules. La note salée présentée par le gagnant appuyé par sa clique de supporters candides, sera payée surtout par les autres.  Dans l’intervalle de son mandat de six ans il aura fait bien plus de dégâts qu’un chef d’entreprise mis en liquidation judiciaire au premier bilan négatif et poursuivi sur ses biens propres. Et quand les électeurs le place pour douze ou dix-huit ans aux manettes, imaginez les ravages d’un programme manipulé au nez et à la barbe des contribuables. Pour toutes ces raisons la réorganisation territoriale, la mutualisation des mairies, la suppression de certains échelons locaux s‘imposent. Pour l’accélérer, la solution radicale serait de couper les vivres si facilement octroyés par la libéralité des banquiers ou l’influence des amis du même camp. Plus sérieusement de ne plus accorder une ligne de crédit aux collectivités en absence d’équilibre budgétaire et exiger la caution personnelle des emprunteurs. Il manque en France un courage régalien s’attaquant fermement aux abus de pouvoir, gabegie financière, mégalomanie de nos élus. La Cour des Comptes fait ce qu’elle peut dans une grande temporisation judiciaire effrayée par l’entrelacement politique. Vraisemblablement, nous sommes à la veille d’une mutation des politiques publiques, pressées par la paupérisation d’une population lassée par tant de déloyautés amoncelées. Dans cette critique, le Lavandou n’échappe pas à la règle du mauvais élève, cumulant déficit, dette et division, amplifiés par trois mandats de gestion empirique où mégalomanie, mauvaise foi et pensée unique ont paralysés progressivement la dynamique économique, vidant la démocratie de tout son sens noble. Evidemment la responsabilité du Lavandou est collective. Détaché de la réalité du monde qui l’entoure, à la merci d’un petit groupe d’intérêts depuis 1995, le Lavandou a délégué sa gestion sans se soucier de la compétence du locataire en place drapé dans l’éloquence du chevalier blanc d'alors. Depuis il a vite appris comment occuper la place et mener les affaires à sa main avec le piètre bilan qu'on lui connaît !

Tag(s) : #Finances
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