Echaudé par la gestion empirique de Tchernobyl en 1986, le gouvernement français semble vouloir préparer médiatiquement les esprits à une catastrophe nucléaire planétaire, bien au-delà du Japon et n’exclut pas de probables retombées radioactives en France. L’anéantissement de Sendai, puis l’exode de Tokyo vers le sud, suivi de l’effondrement économique d’une nation, nous entrainent depuis le 11 mars dans une spirale infernale... Et pendant ce temps-là un petit maire se torture les méninges pour trouver la question "magique"… qui fera de lui le chancre local de l’écologie, le tombeur du ministère de l’environnement, le rassembleur des inconscients de l'urgence à modifier nos comportements. C’est que la menace d’un Parc National devant sa porte ferait fuir ses touristes comme les vapeurs toxiques de la centrale japonaise et l’empêcherait de tourner en rond. Evidemment, il ne lit pas les sondages où l’écologie émerge enfin, mais subitement, dans l’opinion publique comme une évidence, bien avant le sécuritaire et le chômage. Nous lui souhaitons bien du plaisir pour expliquer à ses administrés - qu'il appelle à voter - tout le danger de l’extension d’un parc naturel, pendant qu’ils surveilleront la progression des radiations de Fukushima au-dessus de leur tête, déjà en route par l’ouest vers le plus beau village au centre du monde, cité des Dauphins. (que l'on retrouve, raides morts, sur nos côtes...). Nous annoncera-t-il, comme certains caciques l'ont fait pour Tchernobyl, que les nuages toxiques, s'arrêteront aux frontières de notre commune ? Cultiver sa différence dans l’almanach Vermot lui a déjà permis de trouver le dernier slogan de son ambitieux plan tourisme. Il est vrai que selon l’adage "après moi le déluge" il prépare sa sortie peu glorieuse, faute d’avoir géré sa commune avec "le parfum de lumière" qui lui manque... Aura-t-il seulement le temps d’organiser son référendum ? Le ridicule ne tue pas …mais l’atome OUI !