Précarité = fabrique de délinquants !

Les chiffres sont là implacables ! La vie difficile imposée aux français par les restrictions budgétaires, le fichage informatique de l’administration, la précarité du travail… a eu un effet boomerang  sur les chiffres de la "délinquance" qui va du petit voyou de la cité, à l’automobiliste distrait, au cerveau en col blanc. Il faut avouer que le curseur a été mis bien trop haut par notre gouvernement hygiéniste alors qu’un  prochain plan de restrictions est annoncé pour fin août. Les optimistes ne pourront plus échapper aux mauvais présages qui pèsent sur notre pays , après le Royaume Uni, l’Italie, l’Espagne, la Grèce… et la dégradation de la note de solvabilité des Etats Unis. Conséquence : le chacun pour soi et l’accélération de la "délinquance" sous toutes ses formes qui coûterait 115 milliards d'euros par an à la collectivité, soit 1700 euros par habitant en moyenne. Quelques exemples ?
Fiscalité = 22 milliards d’euros de préjudice aux recettes publiques, sport préféré des français
Informatique = 14 milliards d’euros en fausses transactions, vols d’identité, escroqueries à la carte bancaire
Drogue = 5,3 milliards d’euros, au point que la légalisation est à l’étude pour mieux la taxer
Social = 800 millions d’euros de fraudes aux prestations (faux  RSA, logements fictifs, polygamie…)
Proxénétisme = 5,2 milliards d’euros. La légalité des maisons closes est souhaitée par les députés pour récupérer des recettes
Travail = 6,5 milliards d’euros en blessures volontaires, 15 milliards d’euros pour le travail au noir
Clandestins = 400 millions d’euros de fraude à l’expulsion – coût 20.000 euros par individu. C’est le nouveau business européen qui vide les caisses déjà plates de l’Etat français
Voitures = pour la seule partie publique 1,5 milliards d’euros en vols, incendies volontaires, détournements à l’assurance
Permis à points = 10 millions de points retirés et 3 millions de conducteurs qui roulent sans permis et du coup sans assurance .../... Malheureusement la liste est encore longue.
L'échec du tout répressif, postulat de base de la droite dure avec 10.500 lois et 127.000 décrets, pose plus de problèmes à la société française qu’il n’en supprime. Comme dans ls vases communicants, les "petits" problèmes  rejaillissent en domino sur d’autres activités de notre société en pleine période de récession. Ainsi le taux moyen de surpopulation dans les maisons d’arrêt françaises  est de 140 % avec un suicide effectif tous les trois jours. Le taux d'échec et de récidive se situe à 75% pour les courtes et moyennes peines. L’Europe menace de sanctionner la France pour son comportement. Le délai moyen des tribunaux: 2 ans aux prud’hommes, 2 à 4 ans au commerce, 3 à 6 ans en cour d’Appel…Les camions espagnols sont vidées de leur cargaison, meilleure marché, sous le regard passifs des CRS priés de ne pas intervenir. La France va mal, elle est menacée de récession irréversible c’est ce que nous dirons nos gouvernants dans quelques jours en justifiant leur échec par une magnifique pirouette "c’est la faute des autres".../... "regardez comme ça va mal ailleurs, alors que chez nous…". Commençons par remettre du sens dans la société française, à lui donner l'ambition de réussir au lieu d’agiter en permanence le bâton de l’iniquité et de l’injustice ! Et que ceux qui disent que de tels propos n’ont rien à voir avec le Lavandou ouvrent leurs fenêtres pour voir plus loin que leur petite frontière communale !