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Dans l’édition de la gazette du Lavandou datée septembre/octobre N°83 (parue le 18 octobre) le maire, après avoir censuré notre conclusion, s’est autorisé de sa plume pour justifier sa censure, contester notre position, visant ainsi à limiter le droit à l’information de ses administrés.
Nous le remercions de nous offrir en remplacement le plan du sinistre des inondations de décembre 2008. Nous l’avions déjà ! A ce sujet, en sa qualité de président du SIPI (Syndicat intercommunal de prévention inondation), il était prévenu par plusieurs études sur les risques encourus en cas de fortes pluies, fussent elles « centennales » comme il le soutient candidement… Rappelons-lui que le code des collectivités territoriales impose un entretien régulier des cours d’eau de la commune ;  la Fouasse à Saint Clair et l’Hubac à Cavalière n’ont jamais été entretenus. Ces quartiers auraient beaucoup moins souffert des pluies diluviennes si cela avait été fait comme la loi l’impose. La responsabilité de la commune pourrait être engagée par les particuliers et surtout par leurs compagnies d'assurances...
Par exemple, à Cavalière ou un pont desservant une petite copropriété doit être reconstruit à grands frais (300.000€) par l’ensemble des copropriétaires en désarroi, sans soutien, ni aide, même technico juridique… Le maire se défausse de toute responsabilité ... C'est pas de sa faute !
Où est donc la belle solidarité dont il nous a rebattu les oreilles ?
Plutôt que le plan du sinistre, il serait mieux inspiré de nous permettre de consulter les comptes de l’association Lavandou Tourisme dont il n’a sans doute "pas bien mesuré les dégâts causés à notre commune" par sa gestion opaque, qu'il est contraint de saborder dans l’urgence. Le voilà même obligé de tripatouiller les délibérations et compte rendu du conseil municipal, 8 mois plus tard, pour justifier d'une "erreur matérielle du comptage des votes", afin d'échapper - du moins le croit-il - au délit flagrant de prise illégale intérêt par les élus qui ont voté l'attribution d'une subvention à l'association dans laquelle ils étaient juges et parties...
Le maire ne peut résister de couper, commenter ou supprimer nos écrits dans la gazette avec zèle et mépris. C'est que la justesse de nos propos le dérange.
Au sujet de la liberté d’opinion et d’expression, nous l’invitons à relire l’article 19 des Droits de l’Homme ou encore la Grande Encyclopédie : « C’est par la loi du 29 juillet 1881 qu’a été établie la liberté complète de la presse. La censure ne subsiste donc aujourd'hui en France que pour les théâtres »
Le texte « Parlons un peu de nos impôts locaux » qui porte sur un sujet très sensible – la dette de la commune et la fiscalité - n’a pas été publié sur la gazette dans son édition la plus diffusée - Juillet/Aout N°82 - nous privant ainsi de notre droit d’expression. En sa qualité de directeur de la publication, le maire devra en assumer seul la responsabilité. Notre contestation, à paraître sur la gazette suivante Septembre/octobre N° 83 n'a pas été, elle non plus, publiée.
La démocratie locale est en grande souffrance ! 
Le texte censuré et la réponse du maire du Lavandou

Lavandou-ensemble-640 Lavandou Ensemble  
Une nouvelle ambition pour le Lavandou 
Arnaud Parenty, Jacqueline Pilette, Marc Lamaziere

Tag(s) : #Le bêtisier du maire
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