Le groupe d’opposition "Lavandou Ensemble" souhaite apporter quelques commentaires à l’article de Var Matin, daté du 20 février 2012, relatant la dernière réunion de l’Office de tourisme. Chronologiquement :
Nous n’avons pas compté 300 personnes. Tout au plus 120 personnes étaient présentes.En soustrayant les élus concernés, le staff de l’office de tourisme, le personnel municipal, qui encadraient la manifestation, nous sommes plus proches d’une petite centaine de personnes. Ces dernières étaient bien souvent en couple pour représenter les intérêts de leurs entreprises. En résumant, nous pouvons considérer que le tissu économique local concerné par l’office de tourisme, avoisinait, ce jour-là, une trentaine d’entreprises représentées.Très peu et révélateur d’un malaise vite esquivé par son promoteur: c’est la faute de la date choisie…
Le maire, Gil Bernardi, rejoint par l’adjointe au tourisme, a "loué" la professionnalisation du tourisme dans la station ! Devons-nous considérer que cela n’était pas le cas jusqu’à présent et que notre politique touristique était régie, dans un récent passé, avec amateurisme ?
Le directeur ne manqua pas "d’évacuer les critiques" en précisant : "Mieux vaut créer plutôt que de répondre à la polémique"… Las ! Il ne fut question, un quart d’heure durant, que de justifications et règlements de compte vis-à-vis de l’opposition qui s’est récemment exprimée dans les colonnes du quotidien sur la gestion de l’OT…Nous évoquions alors quelques cafouillages. Sa susceptibilité parait tout aussi évidente que l’affichage permanent de son autosatisfaction, véritable spécialité municipale qu’il a fait sienne ! La critique est parfois constructive et la relecture de cet article (18 novembre 2011) confirmera qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat !
Nous n’avons pas contesté le travail de toute une équipe! Une équipe d’ailleurs fort sollicitée et bien mal payée de ses efforts, si l’on compare avec le salaire et avantages du directeur… Nous constatons aussi que ce dernier s’implique désormais dans la politique locale et que ce n’est pas son rôle, sauf si Gil Bernardi le considère comme son dauphin (dixit le café du commerce). Concernant Lavandou Résa, les résultats du chiffre d’affaires avancés pour l’année 2011 par lui-même sont arrondis avec optimisme autour de 150.000€… Nous comprenons mal les 420.000 € de "bénéfice" annoncés par le petit rapporteur de service dans les colonnes de Var matin, grâce à cette plateforme. Il ne peut s’agir que d’une erreur... d'oreille !
Nos griefs sur Lavandou Résa portent sur 2 points.
1) La plateforme commercialise, sans talent, le même produit que les hôteliers locaux, en s’octroyant au passage une commission. La commercialisation d’un produit "élaboré" (ou packagé…) justifierait mieux cette ponction et la démonstration d’une vraie dynamique de l’OT !
2) Cette plateforme a pour vocation de convaincre une clientèle sur le Net. Elle sort de ses attributions lorsqu’elle procède à des réservations et encaissements auprès d’une clientèle venue physiquement à son guichet. Une exclusivité préférentielle est alors donnée aux hébergeurs qui ont adhéré à la plateforme. Les autres sont évincés. C’est un détournement de finalité. Rappelons que l’ensemble des hébergeurs locaux sont collecteurs de la taxe de séjour qui finance l’Epic et qu’à ce titre, ils doivent être traités sur un pied d’égalité, sans forcing ni chantage au résultat. Ce n’est pas le cas.
Nos griefs concernant les guides et plans a 1€:
1) N’oublions pas que le financement de ces publications se fait aussi grâce à des annonceurs qui ont lourdement investi sur ces supports. Cet investissement est lié à des garanties de diffusion qu’ils sont en droit d’attendre pour que leurs messages soient lus.
Cette diffusion, annoncée comme gratuite lors de la signature du bon de commande, ne donnera évidemment pas les mêmes résultats si le support est vendu. Nous pouvons considérer qu’il y a tromperie. La justification «pseudo écologique» ne tient pas ! L’annonceur, cochon de payant, est lésé. Il est "cruel" de constater la vérité de notre propos quand il est précisé plus loin dans l’article que 25.000 ex. de cette publication n’ont pas été diffusés… CQFD !
2) Concernant le prix des adhésions à la plateforme et le guide 2012, il n’y a pas d’adhérents dans un Epic supporté par la fiscalité locale. On peut admettre une option payante garantissant une meilleure visibilité sur le web ou les publications de l’OT c’est tout. Encore faudrait-il que la citation minimale obligatoire soit respectée. Il n’en est rien. Le guide 2012 n’est qu’un support publicitaire. Oubliant son devoir d’information légale, n’y figurent quasiment que les annonceurs. C’est cette mesquinerie sans élégance que nous reprochons. Un soupçon de diplomatie aurait évité bien des ressentiments de la part du tissu économique local à l’encontre de l’OT.
"Chat échaudé craint l’eau froide". Les acteurs du tourisme lavandourain s’en rappellent déjà… et l’opposition n’y est pour rien. Editer des guides et des plans c’est bien. Les diffuser c’est mieux ! Hélas, ils sont depuis toujours distribués (puis vendus…) au compte-goutte, pour finir lamentablement stockés par cartons entiers avant destruction !...(au Club de Bridge). Les hôteliers, obligés de se déplacer au Château pour en obtenir péniblement une vingtaine, le savent bien.
Concernant les nouvelles technologies développées ( Smartphone, Bluetooth , etc)
Nous émettons quelques réserves sur la stratégie développée. Ces applications sont en constante mutation et s’avèrent très rapidement obsolètes. Leur usage réel est pour l’instant anecdotique. Leur financement privé est lié au retour sur investissement généré par la publicité et la régie de ces nouveaux supports. Nous doutons que les chiffres d’affaires espérés soient réalisables. Ce qui compromet la pérennité de ces installations. Il est donc important de les appréhender avec prudence et circonspection.
Quant aux webcams, la sophistication du matériel est intéressante. Il faut cependant prendre en considération le réseau de diffusion de ces images et l'inaptitude des internautes. Que faire d’une Ferrari sans autoroute ? Nous avons quelques craintes sur le choix du prestataire retenu, mais nous apprécions la décision du maire qui après dix ans de tentatives de démontage d'un concurrent privé s'y met enfin ! Le Lavandou aura bientôt plus de webcams que Nice au M2.
Evoquons rapidement le positionnement "luxe" de notre village, imposé par notre illusionniste maire et son office de tourisme sous ordre. Le syndrome de "Saint-Tropez" le hante ! Le complexé flatte l’Ego ! C'est bien méconnaître les potentialités de notre village. Globalement, notre tourisme est familial, plutôt bourgeois, sans ostentation et n'est pas concerné par le "bling bling" tropézien. Le Lavandou est loin d’avoir tiré profit de sa situation géographique, de son environnement, de son climat, de ses partenaires… faute simplement de savoir organiser l’offre et l’animation, au lieu de jalouser politiquement des plus riches que nous. Lavandou Ensemble,
Lavandou Ensemble Une nouvelle ambition pour le Lavandou Arnaud Parenty, Jacqueline Pilette, Marc Lamaziere |
15/02/2012 L'Epic de tourisme du Lavandou: une séance pour rien ?
Lorsque l’on organise une réunion publique pour donner de bonnes nouvelles, il est probable que la curiosité pousserait les concernés vers l’entrée. Las ! à peine 80 personnes se sont déplacées pour écouter la messe. Quelle ingratitude ! Silence assourdissant, banalités, justifications par rapport à un article de Var matin sur les réserves de l’opposition et aucune question sur la stratégie du bonimenteur de service. Encore moins sur le nouveau guide touristique 2012, assez décevant, qui a oublié une bonne partie de ses obligations, malgré la grossière petite phrase parapluie pour couvrir son auteur. Il est inquiétant de constater un tel détournement de l’argent public: plagistes, prestataires, restaurants, agences immobilières…tous fiscalement redevables sur la commune…oubliés ou parfois escamotés! Au moins leurs citations administratives, sans autre forme de mention, auraient mis cette paramunicipale dans la légalité à minima, comme le pratiquent scrupuleusement la plupart des communes dotées d'un Epic. Et que dire sur l’étalage haute technologie de l’information ou d’éditions de luxe…quand on n’est pas capable d’organiser l’offre avec les acteurs locaux ? La diplomatie municipale ne connait que le rapport de force avec ses sujets pour les soumettre à sa vision des choses. La poudre aux yeux, le bling-bling et le luxe tropéziens sont encore passé par là, ce qui ne correspond objectivement en rien aux capacités actuelles de la commune... L’effet produit de ce rassemblement est contraire à celui espéré, mettant le doigt sur la limite du Lavandou à l’échelle de la planète. A la sortie, beaucoup sont restés sur leur faim et ont confortés les autres sur la débrouille personnelle. Ici pas de miracle, que des charges d’autopromotion politique, jusqu’au logement de fonction du courtisan ! Je décide, tu paies avec le sourire forcé et tu t'écrases ...Indubitablement, le seuil de compétence est atteint à tous les niveaux.
07/10/2011 Au Lavandou l’Epic sombre dans l’utopique
Revenons sur l’Epic Lavandou Tourisme et la saison estivale. Nous l’avons dit: Lavandou Ensemble, groupe d’opposition représentant les lavandourains dédaignés depuis 1995 par la pensée unique, n’a pas pour vocation de nuire aux intérêts touristiques de la commune. Bien au contraire ! Nous avons cependant un droit d’observation et d’expression sur cette paramunicipale financée pour partie par la taxe de séjour collectée par les hébergeurs du village. ( hôtels, campings, meublés, etc…525.000 €/2010…), et pour solde par nos impôts !
Pour 2011, l’équilibre n’y sera certainement pas, surtout avec un budget qui frôlera les 700.000 €…[le double de l’ex association Lavandou tourisme sabordée par le maire en 2009]. Une telle dépense exige quelques résultats ! Le maire, auto-satisfait chronique [avant l'affaire Dexia], annonçait en préambule du dernier conseil municipal, une augmentation de la fréquentation de +6.5% [pendant que le Var progresse de +10 à 12 %], ainsi que "la satisfaction générale des touristes "interrogés à la porte de la mairie. Nous voulons juste rappeler que les récents évènements au Maghreb ont modifié, au dernier moment, le choix de nombreux français qui ont préféré rester dans l'hexagone… Pas de quoi pavoiser donc, dans un contexte d’actualité à chaud qui ne devrait pas se renouveler; ajouté au fait établi que la saison 2010 fut plutôt morose. Sans afficher la même assurance, le prévisionnel budgétaire de l’Epic qui s’efforce de devenir incontournable par une profusion d’outils désordonnés, sera "explosé" ! Il lui faut donc trouver partout les fonds pour équilibrer sa gestion. Tout est commerce au château, dont le personnel a reçu la consigne: vendre Le Lavandou et ses "parfums de Lumière" à tout ce qui bouge ! Dans la pratique c’est nettement différent !
Par exemple, la fumeuse centrale de réservation locale "lavandouresa", qui prospecte la clientèle sur le web par le biais d’un "portail local", n’a reçu ni le soutien, ni l’adhésion des professionnels hôteliers, pourtant invités avec force insistance à rejoindre son système déjà dépassé, contre droit d’entrée et pourcentage…Quelques "obligés" s’y sont résigné sans conviction…face au référencement international des grandes centrales de réservation en ligne, opérationnelles depuis plusieurs années. [Booking, Hotel.com, Opodo, Venere, voyagesSNCF, Expedia, Lastminute…]. Le "ratissage" virtuel de la clientèle y est autrement plus efficace. Les hôteliers le savent. Nous atteignons la mesquinerie quand la clientèle se présente en personne au guichet de l’Office de Tourisme du Lavandou pour se renseigner sur les hôtels du village. N’y sont proposés en priorité que ceux ayant adopté ce système de réservation en ligne. Sortez votre Carte Bleue pour notre commissionnement à venir…Preuves et témoignages à l’appui. Inadmissible, voire malhonnête. L’hôtelier, cochon de payant, collecteur de la taxe de séjour et dont les impôts financent l’Epic, et qui n’a pas choisi d’adhérer au système - c’est son droit - n’a aucun retour. Nous vous laissons apprécier de telles pratiques !...
Restons dans la mesquinerie avec la curieuse décision, prise au cœur de l’été par le conseil d’administration de l’Epic, de vendre les guides et plans ! 1€ pièce !…[prix non indiqué sur ces documents en violation avec le code du commerce]. Du jamais vu, à peine croyable ! La diffusion de ces supports, utiles aux touristes, comme aux professionnels, pour découvrir le village et ses commerces, en a évidemment souffert, lésant aussi les annonceurs, qui ont investi sur une diffusion gratuite promise par le régisseur …Tout ça pour quoi ? Quelques centaines d’euros, imposant au personnel la rédaction d’un reçu à chaque acheteur ? Contrarier la découverte du village et son tissu économique pour récupérer trois francs six sous, nous le comprenons mal. Le jeu en valait-il la chandelle ? Le trou est-il déjà si profond ? Les guides et plans, financés par les annonceurs depuis une décennie, doivent être distribués gratuitement, en grand nombre. Ils sont faits pour ça ! Les luxueuses brochures "Parfums de Lumière" sont elles aussi vendues ! [4€ à l’accueil]
Avions-nous réellement besoin de ces prestigieuses revues, très couteuses en fabrication, que l’on retrouvera discrètement au pilon, dans quelques années ?
Avions-nous réellement besoin, en fin de saison, de joindre l’image banlieusarde des survêts Adidas, au logo "signé Lavandou" ? Combien cela a-t-il coûté ? Pour quels résultats ?
L’Epic est bien mal parti, pris en grippe par de nombreux professionnels…remontés contre son équipe. A notre avis, en cette période de récession annoncée, il y avait d’autres priorités pour asseoir l’influence de cette structure municipale, imposée par le maire.
Hélas ! manquent à l’appel, un soupçon d’élégance, un zeste de tact, une once de respect, de bons techniciens. Tout ce que ne connait pas le grand ordonnateur du plus beau village du monde. Plus rien ne nous étonne au Lavandou… sauf la résignation de certains professionnels qui soupirent en attendant 2014 !
Lavandou Ensemble Une nouvelle ambition pour le Lavandou Arnaud Parenty, Jacqueline Pilette, Marc Lamaziere |