C’est perceptible, le Lavandou est entré de plain-pied dans la saison hivernale sans alternative économique.
Comment ce village de renommée internationale peut-il être tombé économiquement aussi bas ?
D’abord, par l’usure du pouvoir d'une équipe municipale sans projet depuis 1995. Puis, par l’absence de personnalités dans l’artistique, le show-biz, la littérature, le sport, le cinéma, le business - hormis quelques ignorants politiques - pour glorifier le plus beau village de France
Enfin, la mairie a pris la main sur le tourisme et écarté ceux qui pouvaient lui apporter une valeur ajoutée. Les actifs sont partis et les retraités du nord sont restés.
Résultat : lorsque le pouvoir municipal vire les talents par jalousie, décourage les professionnels par des contributions abusives, déstabilise la confiance par une valse inexplicable de "directeurs de station" et régente le gagne-pain du privé… il ne lui faut pas espérer un jeu collectif public-privé sur l’avenir.
Au Lavandou, les couleuvres sont avalées depuis longtemps, d’autant que la municipalité, n’est pas, selon la Cour des comptes, un modèle à suivre en matière de gestion.
Sans parler du pilotage à vue d’une injuste fiscalité locale obsolète, l’éloignant du nouveau tourisme lucratif.
Le Lavandou est désormais à la merci du grand capital, celui qui coule du béton, transforme l’eau en or bleu, décide de sa capacité d’emprunt, lorgne sur ses derniers bijoux de famille, manipule le PLU. Assisté par une petite bourgeoise de copains qui contient depuis trop longtemps une explosion annoncée.
Tout le contraire du programme de conquête de 1995, en contre-pied de Faedda l’affairiste. Deux décennies plus tard c’est la déroute "Regain" qu’il nous faut sanctionner pour passer enfin des promesses à l’action dans notre plus beau village de France.
Cela mérite bien une commission municipale le 3 octobre. Hélas ! fermée au public des fois que… indignés, insoumis, incultes, petites b… et autres parasites viennent crier leur indignation !