A quelques jours des vacances scolaires, la voix officielle minimise la marée noire de boulettes d’hydrocarbure qui souille la côte varoise depuis plusieurs jours. Elle ne serait "pas si grave puisque les autorités maîtrisent la situation" des malheureux 600 M3 de fuel éparpillés depuis le Cap Corse. "Une goutte d’eau face à l’immensité méditerranéenne".
Sauf que le courant Ligure, la météo, les vents ont déjoué les meilleurs prévisionnistes de Météo France qui découvrent un peu tard le désastre écologique dans les posidonies, les calanques, les rochers… de notre seul fonds de commerce qu’est le tourisme.
Plages fermées, barrages Maginot et mobilisation citoyenne ne suffisent plus à endiguer l’irréversible fléau qui détériore l’environnement.
Cela illustre aussi le déni des mairies et institutions concernées et le silence inquiétant de l’inutile SCLV (Syndicat des Communes du Littoral Varois) si prompt d'habitude à solliciter ses membres à ses vaniteuses réunions. Quant aux écologistes... ils sont aux abonnés absents !
La chance - si l’on peut dire - de cette catastrophe est de ne pas survenir en pleine saison estivale, entraînant du coup un effondrement économique. Et puis, dans cette compétitivité sauvage entre communes, Saint Tropez, Sainte Maxime, Le Rayol-Canadel ou Porquerolles sont déjà largement aidées par la nature.
La roue tourne et au Lavandou les plages sont éternellement magnifiques !