Régulation des touristes au Lavandou, c’est pour quand ?

Maitre Regain se frotte les mains... les pigeons voyageurs, quasiment tous bleu-blanc-rouge, sont de retour au Lavandou avec leurs lots de nuisance dans une saison très particulière.
Radins et pressés de rentrer dans leurs dortoirs, leur horizon ne s’est guère amélioré avec les restrictions sanitaires et les distractions largement négligées par la municipalité. Nourris au pain sec, mal logés, accueillis par défaut, libres de tourner en rond… les estivants heureux restent de moins en moins longtemps.
Qu’importe ! le soleil n'a pas de prix cette année où le QR code remplace le GPS et le masque protège de la pollution varoise.
De toute façon, chaque année, le décor est ripoliné par le gentil Maître qui cache ses rides jusqu’au prochain assaut estival. C’est que la concurrence des malignes voisines se développe durement, à coups de concerts, festivals, tournées de plages, commémorations, conférences, visites guidées… pendant que le Lavandou tente de ranimer son incertain cinéma boudé par ces ingrats vacanciers.
Par nostalgie du temps jadis, le Maitre s’est fait pousser la barbe du Père Noel qu’il n’est plus, allant même jusqu’à faire tourner des moulins à vent au rond-point du Grand Bleu, pour chasser ses promesses électorales d’avant pandémie.
Privé de matière grise - enfuie aux quatre vents - le voilà déjà en panne d’idée. Son ignorance stratégique sur l’écologie galopante va lui faire regretter sa fronde d'hier contre le Parc National de Port-Cros. Mais, tant qu’il lui restera encore quelques arpents à bétonner, le Maitre s’accrochera à son rocher de la place Reyer, malgré la montée des eaux dans le plus beau village de France !
Dans quelques années, le Lavandou n’aura perdu que 30 ans en contre-vérités et pantalonnades avant de reprendre son avenir en main…
« Avec du temps et de la patience, on vient à bout de tout » dit le proverbe français.