(suite du 1er épisode du 20 mars 2013)
Le projet de nouvelle station d’épuration a Cavalière ne se fera pas. Selon nos sources, en partie vérifiées , mais difficilement vérifiable pour cause d’Omerta regainesque, la station d’épuration ,à filtration membranaire, tant désirée par le maire est morte née. Il s’était pourtant montré inflexible sur le déplacement et la construction de cette station, en bordure immédiate d’un lotissement , malgré la résistance et la pétition rondement menées par les cavalièrois riverains.
La question reste à comprendre pourquoi ? Voilà qu’il fait mine, auprès d’eux, de faire machine arrière et de prendre en considération leurs doléances justifiées… Quel brave homme !
La vérité est évidemment toute autre...
Notre explication des faits repose sur le constat logique que nous avions fait…
Econome et soucieux du denier public, le préfet aurait refusé, considérant que la station actuelle est tout à fait réparable, qu’il est possible de la mettre aux normes et que de graves dysfonctionnements de gestion sont apparus… :
Cette station d’épuration est financée/gérée par le SIA intercommunal Le Lavandou / Le Rayol dont G. Bernardi est le président . La Saur en est le délégataire de service public, - sortant - pour cause de mise en concurrence dans le cadre d’une nouvelle procédure de délégation.
La station d’épuration du Batailler est gérée par une toute autre entité: Celle du Sivom de Bormes / Le Lavandou ( Président : Albert Vatinet, maire de Bormes les Mimosas et conseiller général ).
Là encore, la Société Saur en est délégataire de service public, sous un tout autre contrat, lui aussi mis en concurrence dans le cadre d’une autre et nouvelle procédure de délégation !… Les services administratifs du Sivom de Bormes/ Le Lavandou ont constaté dans l’analyse des procédures une énormité juridique avec de lourdes conséquences financières. La Société Saur « lisse » en toute illégalité comptable depuis de nombreuses années la dépense de ses frais d’exploitation sur les deux entités pourtant bien distinctes… ( - le Sivom , c’est le Sivom - le SIA, c’est le SIA…) et refacture à l’ensemble des abonnés cette mayonnaise comptable, légalement indigeste pour le Sivom .
On peut y voir le retour de bâton du maire de Bormes, agressé récemment dans les colonnes de Var Matin par le maire du Lavandou. Sa réponse pourrait etre : " Ta station de Cavalière ne fonctionne pas et en plus il faudrait qu’on paye indument ses frais de fonctionnement ! Adesias mon poto ! Fais le ménage chez toi ! "… (Rappelons ici la synthèse de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion de la commune du lavandou : "Les deux contrats de délégation de service public passés avec la Société Saur pour l’eau et l’assainissement, prochainement soumis à remise en concurrence, font l’objet d’un suivi très insuffisant de la part de la collectivité. La détérioration continue du rendement du réseau, la croissance rapide des charges de personnel imputées par le délégataire pour un format d’équipe constant (constatée dans les deux services) et l’écart croissant entre prévision et réalisation n’ont pu être expliqués. Il appartenait pourtant à la commune de s’enquérir auprès du délégataire de cette dégradation sensible du rapport coût –rendement du service, alors que les usagers ont subi des hausses tarifaires significatives" . C'est donc bien le suivi très insuffisant de la part du Lavandou vis-à-vis de la Saur, dénoncé par la Chambre Régionale des Comptes et la découverte du pot aux roses par le Sivom qui ont changé la donne de la construction de la nouvelle station d’épuration de Cavalière.
Mais cela, le maire du Lavandou ne vous le dira pas !
Lavandou Ensemble Une nouvelle ambition pour le Lavandou Arnaud Parenty, Jacqueline Pilette, Marc Lamaziere |