Etonnante résignation et curieux fatalisme de la part des victimes des inondations de décembre dernier ! Heureusement, la énième demande de classement en catastrophe naturelle permettra de limiter les conséquences financières, les rancœurs légitimes et de déresponsabiliser ceux qui, depuis 18 ans au pouvoir, n’ont rien vu venir. Bien évidemment, c’est la faute à pas de chance !
144 véhicules à l’état d’épaves et des millions d’euros de dégâts pour les particuliers et la collectivité…Les compagnies d’assurances augmenteront résolument leurs tarifs mais on s’étranglera plus tard, après coup, devant la prochaine facture …Nos décideurs, sont pourtant restés bien inactifs de 1995 à 2008… Il aura fallu connaitre les affres des inondations de décembre 2008 pour, dans l’urgence, appréhender le problème et engager des coûteux travaux de réparations . (+ de 3 M€). Pour le maire, ce n’est pas l’urbanisation qui a créé cette situation et ceux qui le pensent sont incompétents. Nous assumons ! Quelques réunions de quartiers, destinées à apaiser les victimes concernées, ont été organisées, la mine désolée, mais sans contrition, en implorant la fatalité qui s’est faite plurielle. Notre constat est tout autre. Gouverner c’est prévoir. Avant 2008, aucune action d’envergure n’a été entreprise. Dans ces périodes encore fastes, le « paraître » a triomphé sur « l’être ». Les cours d’eau et rus de la commune n’ont pas été, ou si peu, entretenus…Le SIPI, ( Syndicat intercommunal de prévention contre les inondations ) dont le maire du Lavandou est président, était en sommeil… Le voilà réveillé, pour - vous allez voir ce que vous allez voir…- enfin apporter les solutions définitives au problème…( avec un prêt de 1,7 millions d’euros a la clé…)
En 2009, les travaux enfin engagés, dans l’urgence, ont consolidés les structures qui avaient souffert… Elles ont en partie tenus et c’est heureux . Quelle chance ! La chance n’aurait rien à voir nous assure-t-on ! Seuls la parfaite maitrise du problème et le recalibrage des cours d’eau a permis d’éviter le pire en limitant les dégâts… C’est en partie vrai, cautère sur une jambe de bois ! La vitesse prise par les eaux ruisselantes dans les cours d’eau enfin curetés, voire enrochés, s’est trouvé freinée par les ponts et réseaux souterrains, restés trop étroits et chargés d’embâcles qui les ont bouchés…
En débordant de leur lit, les eaux ont pris des trajectoires incontrôlables vers des espaces imperméabilisés, bien incapables de les contenir. CQFD .
A l’heure du PLU, l’urbanisation grandissante de notre village est bien en cause.
Pour conclure, tout le réseau de descente des pluviales sur le village est à reconsidérer. Cela représente du temps, enfin consacré, et quelques millions d’euros. C’est une priorité inéluctable. L’effort entrepris ne doit pas se limiter qu’à la réparation. Il impose une réflexion, suivi d’une volonté sans faille et de moyens mis en œuvre pour le repenser, quartier par quartier, jusqu'au terme de son réaménagement total.
Afin que ne se renouvelle pas cette situation non assumée qui veut nous faire croire que seule la météo reste responsable ?…
![]() | Lavandou Ensemble Une nouvelle ambition pour le Lavandou Arnaud Parenty, Jacqueline Pilette, Marc Lamaziere |
ARRETE
Arrêté du 20 février 2013 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle
NOR: INTE1304305A
Le ministre de l'économie et des finances, le ministre de l'intérieur et le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget,
Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 111-5, L. 122-7, L. 125-1 à L. 125-6 et A. 125-1 et suivants ;
Vu les avis rendus le 24 janvier 2013 par la commission interministérielle instituée par la circulaire n° 84-90 du 27 mars 1984 relative à l'indemnisation des victimes de catastrophe naturelle, Arrêtent :
Article 1
En application du code des assurances, les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les inondations et coulées de boue, les inondations et choc mécanique lié à l'action des vagues et les mouvements de terrain.
Les communes faisant l'objet d'une constatation de l'état de catastrophe naturelle sont recensées en annexe I ci-après, pour le risque et aux périodes indiqués.
Les communes dont les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle sont rejetées sont recensées en annexe II ci-après, pour le risque et aux périodes indiqués.
Article 2
L'état de catastrophe naturelle constaté par arrêté peut ouvrir droit à la garantie des assurés contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l'objet des contrats d'assurance visés au code des assurances, lorsque les dommages matériels directs qui en résultent ont eu pour cause déterminante l'effet de cet agent naturel et que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises.
En outre, si l'assuré est couvert par un contrat visé au code des assurances, l'état de catastrophe naturelle constaté peut ouvrir droit à la garantie précitée, dans les conditions prévues au contrat d'assurance correspondant.
Article 3
La franchise applicable est modulée en fonction du nombre de constatations de l'état de catastrophe naturelle intervenues pour le même risque, au cours des cinq années précédant la date de signature du présent arrêté, dans les communes qui ne sont pas dotées d'un plan de prévention des risques naturels prévisibles pour le risque concerné.
Pour ces communes, le nombre de ces constatations figure entre parenthèses, dans l'annexe I. Il prend en compte non seulement les constatations antérieures prises pour un même risque, mais aussi la présente constatation.
Article 4
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
DÉPARTEMENT DU VAR
Inondations et coulées de boue du 13 au 14 décembre 2012
Communes de Bormes-les-Mimosas, Gassin, Lavandou (Le), Môle (La).
Fait le 20 février 2013.
Le ministre de l'intérieur,
Pour le ministre par délégation :
Le directeur général de la sécurité civile
et de la gestion des crises,
J.-P. Kihl
Le ministre de l'économie et des finances,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur « assurances »,
E. Lacresse
Le ministre délégué
auprès du ministre de l'économie et des finances,
chargé du budget,
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur du budget :
Le sous-directeur,
A. Phélep