Bruit de bottes en Russie

Le « spectre », alias Platov ancien lieutenant-colonel du KGB, de son vrai nom Vladimir Vladimirovitch Poutine, mobilise 300.000 réservistes sur le front ukrainien contre l’Occident sous l’œil cupide des européens toujours divisés. Pourtant les Américains plus lucides se préparent au pire face au fanatique rêvant du temps de la Grande Russie.
Tout est bon pour l’héritier du totalitarisme stalinien : inflation mondiale, menace nucléaire, guerre chimique, famine, armée privée … afin de faire plier les adversaires à son dessein et se débarrasser de la cinquième colonne du… nazisme.
Dans la démocratie la plus parfaite l’autocrate s’est octroyé l'immunité judiciaire à vie, le pouvoir absolu jusqu’en 2036 et promet Goulag, assassinats, rafles et l’interdiction du mot « guerre » à toute personne en désaccord avec lui.
Pour les russes éclairés c’est expatriation massive, manifestations ou renoncement. Pour l’Ukraine c’est le retour aux années de terreur 1932-1933 qui entraina la grande famine et 5 millions de morts dans la répression stalinienne.
En France, nous entendons toujours des évangélisateurs politiques contester le don de la Crimée à l’Ukraine par Khrouchtchev - en 1954 - et proclamer légale l’invasion de 2014.
Pourtant l’Occident aurait dû ouvrir les yeux en Tchétchénie (1997), Syrie (2011) et bien sûr en Crimée, terrains d’entrainement du groupe privé du ministère de la Défense russe, dit « commandos Wagner » (compositeur allemand admiré par Adolf Hitler).
L’interrogation reste comment arrêter Poutine dans sa chimère ?
Financé par l’Occident qui achète chaque jour pour 800 millions $ de gaz; soutenu par son peuple (70 et 80% de popularité), à l’abri d’un mandat d’arrêt international (45.000 gardes nationaux à sa sécurité), bénéficiant d’un solide front d’oligarques enrichis par lui-même, comptant sur ses nouveaux alliés : Chine, Inde, Corée du Nord... en croisade anti-occidentale… Sa dernière provocation de référendums sur les territoires libérés ne démontrera pas à l’Occident la volonté des « républiques autoproclamées » de rejoindre la généreuse Russie.
Désormais le scénario de la guerre nucléaire, agitée par le Kremlin, plane sur le sort d’une grande partie de la planète alors que l’oncle Sam envisage déjà la recette Hiroshima de 1945.
Malheureusement les deux dernières guerres avec ses 100 millions de morts, n’ont rien enseigné aux hommes.
Un chiffre qui risque d’être dérisoire aux survivants en cas de nouveau conflit mondialisé.

Cercle d'études Reyer
Jean-Charles L.