Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L’avenir du Lavandou ne peut s’inscrire que dans la rupture d’un système. La ville est gérée au jour le jour à tâtons. Arnaud Parenty, Marc Lamazière et Jacqueline Pilette ont eu le mérite d’avoir porté le fer pour dénoncer un dysfonctionnement au Lavandou mais ne seront qu’une base logistique dans la future confrontation électorale. Le maire Gil Bernardi, porté par Regain, a excédé son électorat traditionnel des "retraités" par des indécisionsBoule-de-cristal.gifet des voltes face regrettables. Assimilé à la classe politique des nantis, il n’a pas su conquérir les jeunes qui vont voter en 2014 et veulent couper les têtes. Combattu par les écologistes suite au camouflet du referendum Port-Cros, laminé sur sa droite par sa disgrâce au sein même de sa famille politique, marginalisé et peu crédible dans la majorité départementale qui l’a difficilement rallié à TPM, observé par l’extrême droite pour ses amitiés d’antan, caviardé par le commerce local en souffrance…la marge de manœuvre du maire sortant est étroite. D’autant que la Chambre Régionale des Comptes cherche des poux dans sa gestion à sens unique depuis 1995 en se méfiant de son habilité à travestir la vérité des chiffres. Comment dans ces conditions ne pas attirer une multitude de candidatures aux prochaines municipales ? Pourquoi depuis 1995, le contexte aurait-il évolué partout en France sans changement d’équipe au Lavandou ? A la recherche d’un nouveau scandale, au parfum d’abus de pouvoir ou de conflits d’intérêts, ses amis caressent l’hypothèse d’un parachutage à droite si l’investiture UMP lui était retirée. Mais que vaudrait-elle après des présidentielles perdues par son parti ? Quelques insoumis Regain le pressentent déjà et se sont discrètement mis aux abris sans oser franchir le pas de l’encartage ou du changement de camp, mais bien présents à la manœuvre du déboulonnage Bernardi. Pour eux, le souffle du candidat de 1995 s’est émoussé sur la réalité quotidienne et l’absence de résultats. Il a été avalé comme les autres par le vertige du pouvoir, le cumul facile et le cercle de l’arbitraire. En 3 mandatures, la question sur la direction de la commune est passée du pourquoi au comment ? Des réponses existent bien sûr mais inacceptables par le sortant, trop confiant dans son fonds de commerce électoral dont il n’a pas perçu le regard par-dessus son épaule. De Bernardi, dans la tête de la majorité silencieuse, il ne restera bientôt plus qu’une plaque de rue ou d’impasse !

Tag(s) : #Le bêtisier du maire
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :