Le tout sécuritaire fait-il encore rêver les français ?

Les sondages montrent l’inquiétude des français sur l’avalanche d’interdits qui s’abattent sur eux. Les lois sécuritaires se multiplient depuis 2007 et mettent en musique le programme du Front National (187 pages, 300 propositions) poussées par l’électorat « papy-boom » qui en redemande encore. Jusqu’où ? Serions-nous des délinquants permanents ?  La France s’isole progressivement  derrière ses frontières virtuelles, retranchée derrière ses principes républicains qui servent de justifications au Parlement. Faites ce que je veux,  pas ce que je fais : train de vie effarant, effectif pléthorique, vente d’armes, Loto, PMU, racket fiscal, exclusion sociale... La cible de l’Etat de droit est multiple : le jeune qui ne sait pas se tenir,  l’entreprise qui trafique ses comptes (et crée le chômage !), le malade qui bidouille avec sa carte vitale, le riche qui évade son argent, l’automobiliste qui fait des rallyes, l’étranger qui débarque sans prévenir, l’internet qui se permet tout… Résultats : les prisons débordent, les gardes à vues explosent, les tribunaux sont dépassés et les français sont stressés. Est-ce la société que nous souhaitons ? Dociles, les français se résignent ou quittent le territoire. En réalité notre pays est malade et ne sait pas comment s’en sortir. Après avoir nettoyé à fonds notre boutique au Karcher il faudra bien ouvrir les yeux : aucune innovation,  dette insurmontable, initiative plombée par l’administration, mal-vivre, Etat providence, magnificences républicaines… et prendre les bonnes mesures pour faire repartir le pays en prenant exemple sur le Canada, la Suède, la Norvège… où un élu n’est qu’un bénévole alors que la société civile a pris la main sur les professionnels de la politique chassés par l’électeur pour incapacité ou intérêt personnel.  Là bas, chaque dépense doit être réaliste, contrôlée et remboursée par son auteur si l’objectif n’est pas atteint. A ce train là le ménage serait vite fait dans les rangs de ceux qui se battent pour garder un mandat et votent sans discernement des lois inconvenantes, imités jusqu’au plus petit village de Navarre par une gestion locale erratique !